Présentation de notre projet

Un regard croisé pour s’améliorer

Deux ancrages principaux la caractérisent : d’une part, l’amélioration de la qualité des soins et, de l’autre, l’amélioration de l’accès aux soins. Dans son mode modus operandi, Liboso refuse toute posture d’expert et s’appuie sur des expériences fructueuses qui ont permis la rencontre entre des professionnels du sud et du nord. Cette vision novatrice et dynamique permet donc une progression de la qualité des soins tant au sud qu’au nord, un regard croisé porteur de changement et d’améliorations.

Notre histoire

Libosso est une AISBL crée en juillet 2011.

Elle est née après l’organisation d’une mission exploratoire dans l’une des communes de la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC) Kinshasa en mars 2011. En effet, un véritable élan de coopération a uni 3 maisons médicales de Bruxelles à l’époque, aidées par l’Alliance des mutualités chrétiennes. C’est ainsi que les maisons médicales des Marolles, des Riches Claires et le Centre de santé du Miroir étaient désireux de savoir s’il existait une base pour des échanges de pratiques entre des structures de soins ici et là-bas.

C’est ainsi qu’en juillet de cette-même année 2011, Liboso fut crée. Deux ancrages principaux la caractérisent : d’une part, l’amélioration de la qualité des soins et, de l’autre, l’amélioration de l’accès aux soins. Dans son mode modus operandi, Liboso refuse toute posture d’expert. Il s’agit de mettre en œuvre des regards croisés, qui permettent de réinterroger sa propre pratique dans le contexte et le regard de l’autre.

Au fil du temps, des liens se sont tissés entre des centres de santé de la commune de Masina, une des communes de la capitale Kinshasa, et les maisons médicales de Bruxelles. Actuellement, l’amélioration de la qualité des soins est travaillée en se concentrant sur une meilleure prise en charge de deux affections médicales chroniques : le diabète et l’hypertension artérielle. En effet, ces affections sont à l’origine d’une importante morbidité et mortalité tant en Belgique qu’en RDC. Un échange de compétences a donc pris place dans une dynamique nouvelle : les centres de santé au sud ont partagé leurs expériences de prise en charge de ces affections avec l’objectif d’en tirer le meilleur. Un processus identique s’est opéré au nord entre les maisons médicales. Enfin, des visioconférences ont permis des échanges au cours de cessions de travail organisées entre les deux capitales.

Liboso a connu un sérieux ralentissement de ses activités en 2018 quand il s’est agi d’accueillir une délégation congolaise en Belgique.  Aucun visa n’a été délivré par les autorités belges, à notre plus grande déception. Par la suite, la pandémie de Covid 19 a douché nos efforts de relance des projets. En effet, un accord avait été trouvé avec les maisons médicales des Riches Claires et des Marolles pour le financement d’une étudiante en santé publique chargée d’assurer une permanence de Liboso vis-à-vis de nos partenaires kinois et des bailleurs de fonds. Il est en effet important de signaler que les forces vives de Liboso travaillent comme soignants dans les maisons médicales à temps plein. Il a été difficile, durant les 2 ans de pandémie, de concentrer les forces ailleurs que dans le soins des patients.